Que d’émotions à la lecture de ce roman… Je ne connaissais pas les éditions Buchet-Chastel avant de lire l’article de Myprettybooks, qui m’a donné envie de connaître l’histoire de June, adolescente américaine au cœur des « années sida » (fin des années 80), secrètement amoureuse de son oncle…
Présentation : June a 14 ans, elle vit en banlieue New-Yorkaise avec ses parents, qui brillent par leur absente et Greta, sa sœur aînée, l’exemple de la famille. June est secrètement amoureuse de son oncle Finn, un artiste homosexuel. Très vite, elle est confrontée à la maladie puis la mort de ce dernier, atteint du sida. Tiraillée entre ses sentiments et les recommandations de ses parents, June fait la connaissance de Toby, le petit ami de son oncle. Ensemble ils essaient de meubler le vide laissé par la disparition de Finn…
Mon avis : On entre très facilement dans ce récit parce que les sentiments décris par June sont universels. Très vite, on comprend la peur que provoquait cette maladie dont on ne connaissait pas grand chose et qu’il était impératif de cacher tant elle était connotée et faisait honte. J’ai aimé cette plongée dans les années 80-90, les cassette audio, les couleurs à la mode, l’ambiance de des années de terreur, les non-dits, etc.
Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai été totalement happée par ce roman au cours de ma lecture, mais la fin m’a terriblement émue (avec K, comme Kleenex). Toby et June sont touchants dans leur maladresse et leur volonté de sans cesse faire un pas l’un vers l’autre. Toby est le personnage clef de ce roman, il est présent dès le début du récit et bien après avoir refermé le livre, il vous hante encore.
Il est évident que, compte tenu le sujet traité par Dites aux loups que je suis chez moi, on n’éclate pas de rire à toutes les pages. Néanmoins, on est très loin d’un mélodrame larmoyant, sa fin n’est pas démoralisante et je vous recommande vivement ce livre tant ses personnages sont attachants.
Je suis très heureuse si j’ai pu te faire découvrir ce roman. ❤ Comme tu dis, c'est tout sauf larmoyant, c'est juste fort et bouleversant.
J’aimeAimé par 1 personne
Oui ! Je ne l’ai pas écrit dans l’article mais j’ai eu les mêmes sentiments à la lecture de « Dites aux loups que je suis chez moi » qu’avec « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » et de même avec le film Broken. Toutes ces histoires présentent la vision d’une enfant/adolescente confrontée à la violence des adultes et aux ravageuses de leurs mensonges. Je pense que ce livre va devenir culte, à plus ou moins long terme.
J’aimeJ’aime
Oh, 2ème belle critique que je lis sur ce livre, qui commence à m’intriguer sérieusement! Le craquage n’est pas loin 🙂
J’aimeJ’aime
Oui, il ne faut vraiment pas hésiter à le lire. Je l’ai terminé de puis un moment maintenant mais j’y pense encore régulièrement. Il me rappelle un de mes livres préféré : « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ».
J’aimeAimé par 1 personne
C’est aussi un de mes livres préférés! Bon, tu m’as convaincue!
J’aimeAimé par 1 personne
Hahaha ! 😀 je suis contente de t’avoir convaincue ! Tu as lu la nouvelle publication de Haper Lee ?
J’aimeJ’aime
😀 Nooon, pas encore… Et toi ? En fait, j’ai entendu de mauvais échos, alors j’ai peur d’être déçue..
J’aimeJ’aime
Ben, tout pareil. Et, si j’ai bien compris ça serait comme un premier jet avant Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, et Atticus est extrêmement loin d’être aussi attachant qu’on connaît… Dur
J’aimeJ’aime
Ah ouai d’accord.. Je suis pas sûre de le lire un jour, je veux rester sur mon coup de cœur pour son premier roman. C’était vraiment une lecture magique
J’aimeAimé par 1 personne