Lors de ma lecture du premier tome, Maestra, j’étais restée perplexe face au fossé qu’il y avait entre mon expérience de lecture et le tapage médiatique autour de ce roman. Beaucoup de choses m’avaient plu, les rebondissements, l’humour décapant, les passages érotiques, et j’étais curieuse de découvrir la suite pour me faire une idée précise de cette auteure. Verdict avec Domina :
Ce deuxième roman donne une intrigue complexe et fastidieuse, qui donne clairement la désagréable sensation de s’ennuyer. L’humour et les scènes trashs de Maestra ont cédé leur place à une fuite à travers l’Europe pour échapper à de gros méchants rouskovs qui cherchent à s’emparer d’une toile du Caravage.
Domina repose sur un personnage unique : Judith. C’est elle qui est traquée, qui réussi ses propres sauvetages, qui mène ses enquêtes, fait des déductions, résout les problèmes, etc. Je me suis lassée de Judith, égale à elle même du début à la fin, son personnage n’évolue pas assez à mon goût même si les révélations sur son passé sont bouleversantes et extrêmement bien amenées.
Malgré quelques moments de tension et des actions bien rythmées, L. S. Hilton ne réussit pas à faire décoller son intrigue comme dans son premier roman. Belle déception pour moi…