L’histoire : Je me souviens très bien de cet instant. Quand Anna m’a demandé :
« Si j’avais commis le pire, m’aimerais-tu malgré tout ? »
Vous auriez répondu quoi, vous ? Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l’aimerais quoi qu’elle ait pu faire. Du moins, c’est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d’une main fébrile, et m’a tendu une photo.
– C’est moi qui ai fait ça.
Abasourdi, j’ai contemplé son secret et j’ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours. Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot. Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu.
Mon avis : Comme beaucoup, je connais les raisons qui poussent certains lecteurs à critiquer le « style (de) Musso ». Si j’avais été un peu dérangée au début de ma lecture de Central Park par quelques lourdeurs, j’ai plongé dans La Fille de Brooklyn sans aucune difficulté. Construction simple et efficace. Pas de chichi.
Chaque chapitre se termine par une révélation, une situation périlleuse, un danger imminent. Partant de là, on a quasiment tous les ingrédients d’un page-turner. J’ai commencé par me dire que les premiers renversement de situations étaient assez « classique » mais au bout de quelques chapitres, on est rompus à l’exercice et on bascule entièrement dans le roman.
Si le début un peu long (quelques chapitres), une fois que l’enquête se met en place, il devient impossible de s’ennuyer (et de réfléchir aux conclusions à tirer de tel ou tel nouvel élément) tellement les rebondissements et autres retournements de situations tombent coup sur coup.
Les personnages sont sympathiques malgré leur nature quelque peu stéréotypée et leur fragilité les rend immédiatement touchants et familiers.
La fin arrive très vite. Alors qu’on lit tête dans le guidon, on se retrouve avec une quinzaine de pages restantes avant de terminer le livre (« Ah ?! Déjà ?« ). C’est assez surprenant.
Bon, tout ça pour vous dire que je n’ai pas envie de tomber dans ces critiques faciles et gratuites dont les romans de Guillaume Musso font souvent l’objet. Encore une fois, si on est à la recherche d’un style prononcé, original, si on s’attend à être surpris, déstabilisé ou dérangé par la construction des phrases, si la Langue Française, sa complexité et ses exercices de styles nous mettent en transe, mieux vaut se tourner vers la prestigieuse Bibliothèque de La Pléiade.
En revanche, si vous êtes à la recherche d’une lecture agréable et prenante, faite d’action, de rebondissement, de passé tragique et d’amours contrariées, La fille de Brooklyn est le parfait roman des vacances. Vous passerez un très bon moment de lecture, je vous le garanti, et la jolie couverture signée Matthieu FORICHON viendra agrémentera votre délicieuse bibliothèque. CQFD !
Personnellement j’aime beaucoup le style de Musso. Je n’ai pas encore lu celui-ci qui m’attend dans ma PAL, mais l’histoire me tente bien. Mon préféré de Musso est La fille de papier, l’intrigue est vraiment bien ficelée je trouve 🙂
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Oui ce sont des livres hyper divertissants !
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Je compte me le procurer lorsqu’il sortira en poche ! Les livres de Musso sont toujours plutôt sympas !
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Il sort très bientôt je crois. J’espère qu’ils garderont cette couverture, je la trouve vraiment belle
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J’espère aussi et il sort le 30 mars il me semble 😁
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La couverture est sublime, on a envie d’ouvrir le livre rien qu’en la voyant ^^
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C’est vrai que la couverture est jolie 🙂
Plus qu’à attendre sa sortie poche, comme je le fais pour les livres de cet auteur.
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Encore un très beau roman de la part de Musso, même si mon coup de cœur pour cet auteur revient à ‘la fille de papier ‘ . Personnellement, j’aime beaucoup son style, je le trouve accessible à tous et pour moi ce n’est pas un défaut bien au contraire, il peut je pense donner le goût à la lecture car ses romans ont toujours beaucoup de suspense, de mystère, on se laisse vite transporter.
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Tu as raison. Je lirai La Fille de papier j’en entends beaucoup parler !
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